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La musique et le son sont devenus très tôt une passion pour moi. J'ai la chance d'exercer et de vivre du métier d'ingénieur du son depuis maintenant 40 ans. C'est avec grand plaisir que je continue dans la même voie en rencontrant de nouveaux artistes et en conseillantmagneto revox la nouvelle génération qui me contact pour avoir des échos du métier.
J'ai suivi les cours du lycée musicale du CNR de Nice en classe de trombone, déchiffrage et solfège. A 14 ans, mes premiers cachets de musicien m'ont servit à m'offrir ma première chaîne HiFi et mon premier magnéto à bande Revox. A 18 ans, je suis monté sur Paris et j'ai commencé comme assistant au studio Damiens/Aquarium. Après quelques mois, je suis devenu « ingénieur maison ». Puis au bout de 4 années, j'ai attaqué ma carrière de freelance.
Dès lors j'ai côtoyé les plus grands studios parisiens (GuillaumeTell, Davout, Plus XXX, Ferber, Studio du Palais, Artistic Palace, ….etc.) puis a l'étranger (PowerStation à NewYork, Ocean Way à L.A., Olympic et The Hospital à Londre, Bulgarie, Turquie, …etc.) où j'ai eu la chance de travailler pour des projets très variés : Pop, rock, variété, ... Jazz, B.O. de film, Spectacles, Publicités, Salons internationaux.
Durant ma carrière, j'ai vu le métier d'ingénieur du son évoluer. J'ai vu naître le midi, les enregistrements numériques et l'informatique musicale. Toujours à la pointe des dernières avancées technologiques, j'ai pu allier le meilleur des deux mondes (Analogique/Numérique) au service de la « qualité sonore » que les musiciens attendent de mon travail.
Après avoir travaillé 19 ans dans mon studio son en région parisienne, j'ai déménagé dans le sud-ouest de la France, entre Toulouse et Bordeaux, dans l'idée de créer une nouvelle cabine de mixage avec des dimensions encore plus généreuses et une écoute certifiée Dolby Atmos. Le tout installé dans un environnement de campagne extraordinaire.
Comme dans mon précédent studio, j'ai privilégié l'acoustique de la cabine de mixage en ne tenant pas compte de l'idée préconçue que l'on peut se faire d'un studio de mixage musique. Je l'ai doté d'un système de monitoring immersif 3D avec 11 enceintes identiques (unique à ce jour en France) Adam Audio S3H et 2 subs Meyer. Il a fallut un budget conséquent pour avoir une telle écoute, mais, en plus de l'acoustique, c'est LE point essentiel pour travailler dans de bonnes conditions.
Toujours pas de console. J'ai longtemps travaillé sur de grosses Neve et SSL, néanmoins ce n'est qu'une question d'habitude de travail et d'adaptation aux nouvelles technologies. Aujourd'hui tout peut se passer dans Pro Tools et la console devient alors un outil honéreux à acheter et à maintenir tout en apportant une moindre plus-value pour un studio qui est plus spécialisé dans le mixage que dans l'enregistrement. C'est également un outil qui prend une place conséquente dans la cabine et perturbe l'acoustique. Malgré le côté intuitif et tactile d'une console, malgré l'image mythique de l'objet, il y avait à mes yeux plus d'inconvénients que d'avantages à travailler avec.
Évidemment, dans l'image que ce font la plupart des personnes d'un ingénieur du son et d'un studio ça ne cadre pas. Générallement, l'ingénieur du son est un type qui tripotte un tas de boutons pour faire sonner la musique. Alors forcément, quand tu es calé dans un fauteuil confortable avec juste une souris sous la main, c'est surprenant au départ.
Il me plait aujourd'hui, malgré ces conditions qui peuvent sembler atypiques et un peu hors-norme, d'entendre de la part des musiciens avec qui j'ai collaborés que les projets mixés chez moi « sonnent » de partout.
Enregistrement - Mixage - Mastering
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